Fantastic Colleagues / Des collègues fantastiques
Those colleagues who make a big difference deserve our thanks / Ces collègues qui font une grande différence méritent nos remerciements
La version française de ce texte figure ci-dessous
It might seem that much of the challenge of being a professional or director is having to manage egos and deal with the complex personalities of our colleagues. There is certainly some of this in any organization, and these difficult colleagues – who may be arrogant, individualist, or self-centred – certainly take up a lot of space and mental energy. But in my experience, these people are actually a small, although very vocal, minority. It’s thus important not to let them outshine, with their negativity, all the positive work of the majority of great colleagues in the department.
In a healthy work environment, it’s fair to say that most people are collaborative, doing their jobs and meeting expectations – they’re good colleagues. But there are also those who are exceptional, who’re always willing to help and seek to advance collective interests, even at the expense of their own interests. These people frequently do not “blow their own horns”, so it’s important to actively recognize them for their contributions. And in doing so, we help spread a vision of what constitutes a positive and healthy departmental culture and work environment.
Thinking about my own department, and the institution more generally, the following behaviours of exceptional colleagues come to mind.
When they arrive at work, they take the time to say hello to colleagues and inquire as to how they’re doing; being a good colleague, for them, involves caring about others.
An empathetic listener, they take the time to support colleagues who may be experiencing difficulties in their professional or personal lives.
Always smiling, with a joke or fun anecdote when we meet them in the hallway; and they are often the person who brings chocolates or other food to share.
A positive personality, the presence of these colleagues at the office is an important driver to go to the office instead of working from home.
Collaborative, they actively share opportunities that they think might benefit their colleagues or the department; they see collective success as part of individual success.
A mentor, they support junior colleagues by sharing their experiences and lessons learned, helping them to avoid high-cost and low impact engagements, and to see opportunities for professional (and personal) growth.
Keen to engage in debate, they defend their ideas and positions, respectfully, without letting discussions become heated or personal.
Have the courage to say out loud what many think but are hesitant to express, naming problems so that they can be addressed; not an easy role, but one that is critical for healthy collaboration.
Responsible, they do not accept unfair treatment or inappropriate behaviour by colleagues; they call out the wrong while also proposing remedies to make things right.
Accept leadership roles when asked, such as running committees or programs, because these are in the collective interest and part of the job.
Willing to take on less rewarding tasks, such as teaching introductory courses or representing the department on often boring administrative committees, because someone has to do it.
Show initiative and volunteer to take on responsibilities, but also able to set reasonable limits; when they say “Yes” to a particular project or role, they deliver on time and exceed expectations.
Recognize their own strengths and weaknesses, but also challenge themself to move outside their comfort zone, to stretch and take on new tasks where they can learn and contribute.
Engaged in team or departmental meetings; not a passive observer or worse yet, a “free rider” who lets others take decisions, they are actively present.
To be clear, this list of excellent behaviours is not meant as a grid for evaluation, nor are they all manifest by any one individual. Instead, they are the sorts of behaviours that are shared by many people and which are hugely important in the life of a department, and they should be recognized as such.
The excellent collegiality will be noted, by their colleagues and directors, when these people go forward for renewal or promotions, or are nominated for a prize or other recognition. While important, this is insufficient. Often quiet members of the group, they do not seek recognition. So as their colleagues, we should more frequently acknowledge their fantastic work, even if it’s only in day-to-day discussions, with a “Great job!” But we can also share our recognition of their excellence by talking with our other colleagues about these people, highlighting the remarkable contributions that they make to the collective good.
To these colleagues, I say “Thank you!”
Il peut sembler qu’une grande partie du défi que représente le fait d’être un professionnel ou un directeur consiste à devoir gérer les egos et les personnalités complexes de nos collègues. Cela existe certainement dans toute organisation, et ces collègues difficiles – qui peuvent être arrogants, individualistes ou égocentriques – prennent certainement beaucoup d’espace et d’énergie mentale. Mais d’après mon expérience, ces personnes ne représentent qu’une petite minorité, bien que très bruyante. Il est donc important de ne pas les laisser éclipser, par leur négativité, tout le travail positif de la majorité des excellents collègues du département.
Dans un environnement de travail sain, on peut dire que la plupart des gens collaborent, font leur travail et répondent aux attentes – ce sont de bons collègues. Mais il y a aussi ceux qui sont exceptionnels, qui sont toujours prêts à aider et qui cherchent à promouvoir les intérêts collectifs, même au détriment de leurs propres intérêts. Souvent, ces personnes ne se font pas entendre, et il est donc important de les reconnaître activement pour leurs contributions. Ce faisant, nous contribuons à diffuser une vision de ce qui constitue une culture et un environnement de travail positifs et sains au sein du département.
En pensant à mon propre département et à l’institution en général, les comportements suivants de collègues exceptionnels me viennent à l’esprit.
Lorsqu’ils arrivent au travail, ils prennent le temps de dire bonjour à leurs collègues et de leur demander comment ils vont; pour eux, être un bon collègue, c’est se soucier des autres.
À l’écoute, ils prennent le temps de soutenir leurs collègues qui peuvent rencontrer des difficultés dans leur vie professionnelle ou personnelle.
Toujours souriants, ils ont une blague ou une anecdote amusante lorsque nous les rencontrons dans le couloir; et ce sont souvent eux qui apportent des chocolats ou d’autres aliments à partager.
Personnalités positives, leur présence au bureau est un facteur important qui incite à s’y rendre au lieu de travailler à domicile.
Collaboratifs, ils partagent activement les opportunités qui, selon eux, pourraient bénéficier à leurs collègues ou au département; ils considèrent que la réussite collective fait partie de la réussite individuelle.
Mentors, ils soutiennent leurs collègues juniors en partageant leur expérience et les leçons qu’ils en ont tirées, en les aidant à éviter les engagements coûteux et à faible impact, et en leur montrant les possibilités de développement professionnel (et personnel).
Ils s’engagent volontiers dans le débat, défendent leurs idées et leurs positions avec respect, sans laisser les discussions s’enflammer ou devenir personnelles.
Ils ont le courage de dire tout haut ce que beaucoup pensent mais hésitent à exprimer, en nommant les problèmes afin qu’ils puissent être traités; ce n’est pas un rôle facile, mais c’est un rôle essentiel pour une collaboration saine.
Responsables, ils n’acceptent pas les traitements injustes ou les comportements inappropriés de la part de leurs collègues; ils dénoncent les injustices tout en proposant des solutions pour redresser la situation.
Ils acceptent des rôles de leadership lorsqu’on le leur demande, tels que la direction de comités ou de programmes, parce que cela est dans l’intérêt collectif et fait partie de leur travail.
Ils acceptent des tâches moins gratifiantes, telles que donner des cours d’introduction ou représenter le département dans des comités administratifs souvent ennuyeux, parce qu’il faut bien que quelqu’un le fasse.
Ils font preuve d’initiative et se portent volontaires pour assumer des responsabilités, tout en étant capable de fixer des limites raisonnables; lorsqu’ils disent “oui” à un projet ou à un rôle particulier, ils respectent les délais et dépassent les attentes.
Ils reconnaissent leurs propres forces et faiblesses, mais se mettent également au défi de sortir de leur zone de confort, de se dépasser et d’accepter de nouvelles tâches qui leur permettent d’apprendre et d’apporter leur contribution.
Ils participent aux réunions d’équipe ou de département; ils ne sont pas des observateurs passifs ou pires encore, des “passagers clandestins” qui laissent les autres prendre des décisions, mais ils sont activement présents.
Pour être clair, cette liste d’excellents comportements n’est pas conçue comme une grille d’évaluation et n’est pas non plus l’apanage d’un seul individu. Il s’agit plutôt de comportements qui sont partagés par de nombreuses personnes, qui sont extrêmement importants dans la vie d’un département et qui doivent être reconnus comme tels.
L’excellente collégialité sera notée par leurs collègues et les directeurs, lorsque ces personnes se présenteront pour un renouvellement ou une promotion, ou lorsqu’elles seront nommées pour un prix ou une autre forme de reconnaissance. Bien qu’important, ce n’est pas suffisant. Souvent membres discrets du groupe, ils ne cherchent pas à être reconnus. En tant que collègues, nous devrions donc reconnaître plus fréquemment leur travail fantastique, même si ce n’est que dans les discussions quotidiennes, en leur disant “Bon travail!”. Mais nous pouvons également partager notre reconnaissance de leur excellence en parlant de ces personnes avec nos autres collègues, en soulignant les contributions remarquables qu’elles apportent à l’intérêt collectif.
À ces collègues, je dis “Merci!”
This is such a great reminder of the importance of those quiet, unsung heroes in the workplace. The ones who genuinely care, share opportunities, and keep everything running smoothly without shouting about it. Recognising and celebrating these colleagues isn’t just kind, it sets the tone for a positive, collaborative culture that benefits everyone.