Say No to Fall Commitments / Dites non aux engagements d'automne
Fall is always busy, so don’t make it worse / L'automne est toujours occupé, alors n'aggravez pas la situation
La version française de ce texte figure ci-dessous
Audio version
In the spring, as the teaching term ends and we’re all thinking about summer, for many professors this is the time that we finally have to write that article that’s been waiting (and is probably way overdue!), to go to a fun conference and see our academic friends, and even to take some holidays and spend time with family, relaxing and recharging. At this point, the Fall term seems a long way off.
It is easy, in this moment of optimism and with free time opening before us, to accept requests from colleagues or senior managers for additional work in the Fall: to write an article or book chapter, to give guest lectures, to sit on an important committee, to participate in reviewing grant or scholarship competitions…
And it’s also normal to say to yourself: “Ah, that’s 6 months away, I can handle it!”
No, you can’t.
Every year, I find the Fall term to be incredibly busy… and getting more so each year. It’s the beginning of the academic year so there are many more meetings and committees than in the Winter term. There are letters of reference to write for students and colleagues, our regular teaching commitments, new funding opportunities (grant competitions seem to be year-round now in Canada!), and then there are more committees.
As the Fall term starts, there’s also always an unexpected but necessary commitment that we can’t legitimately refuse (a grant opportunity, an important committee, a new student project), and which pushes us over the edge from “busy” to “overloaded”. After all these years as a professor, and having come close to burn-out twice, you would think that I’d have figured this out. But I still have to systematically remind myself every spring not to accept new Fall commitments. The Fall will take care of itself without adding more work.
So, in the spring, look at your Fall term and remind yourself of all the things you already have to do or will likely need to do. Mark down these commitments in your calendar or To Do list, and also add some “buffer space” in order to absorb the unanticipated but inevitable additional work of the Fall.
Don’t let this stress you. Instead, look forward to summer knowing that Fall is already taken care of, that even though you know you’ll be busy, you’ve planned for it and are ready. Then go and enjoy your summer – you deserve it!
Version audio
Au printemps, alors que le trimestre d’enseignement se termine et que nous pensons tous à l’été, pour de nombreux professeurs, c’est le moment d’écrire enfin cet article qui se fait attendre (et qui est probablement très en retard!), d’aller à une conférence amusante et de voir nos amis universitaires, et même de prendre quelques vacances et de passer du temps en famille, pour se détendre et se ressourcer. À ce stade, la rentrée d’automne semble bien lointaine.
Il est facile, en ce moment d’optimisme et avec le temps libre qui s’ouvre devant nous, d’accepter les demandes de collègues ou de cadres supérieurs pour du travail supplémentaire à l’automne : écrire un article ou un chapitre de livre, donner des conférences invitées, siéger à un comité important, participer à l’examen de concours de subventions ou de bourses...
Et il est également normal de se dire : “Ah, c’est dans 6 mois, je peux gérer ça!”
Non, vous ne pouvez pas.
Chaque année, je trouve que le trimestre d’automne est incroyablement chargé... et l’est de plus en plus chaque année. C’est le début de l’année universitaire, il y a donc beaucoup plus de réunions et de comités qu’au trimestre d’hiver. Il y a des lettres de recommandation à rédiger pour les étudiants et les collègues, nos engagements réguliers en matière d’enseignement, de nouvelles possibilités de financement (les concours de subventions semblent se dérouler toute l’année maintenant au Canada!), et puis il y a d’autres comités.
Au début du trimestre d’automne, il y a toujours un engagement inattendu mais nécessaire que nous ne pouvons légitimement pas refuser (une possibilité de subvention, un comité important, un nouveau projet étudiant), et qui nous fait passer de “occupé” à “surchargé”. Après toutes ces années en tant que professeur, et après avoir frôlé le burn-out à deux reprises, on pourrait penser que j’aurais compris cela. Mais je dois encore me souvenir systématiquement chaque printemps de ne pas accepter de nouveaux engagements pour l’automne. L’automne s’occupera de lui-même sans ajouter de travail supplémentaire.
Donc, au printemps, regardez votre trimestre d’automne et rappelez-vous toutes les choses que vous devez déjà faire ou que vous devrez probablement faire. Notez ces engagements dans votre calendrier ou votre liste de choses à faire, et ajoutez également un certain “espace tampon” afin d’absorber le travail supplémentaire imprévu mais inévitable de l’automne.
Ne laissez pas cela vous stresser. Au contraire, réjouissez-vous de l’été en sachant que l’automne est déjà pris en charge, que même si vous savez que vous serez occupé, vous l’avez prévu et êtes prêt. Alors allez-y et profitez de votre été – vous le méritez!