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Marijo Gauthier-Bérubé's avatar

« On ne le surmonte jamais, il change simplement d’orientation » : c'est la même chose qu'on m'a répondu quand j'ai demandé, à blague, à un de mes directeurs de postdoc, si ça s'arrêtait une jour cette impression qu'on pourrait être démasquée à tout moment. J'étais à la fois soulagée et découragée par la réponse. Soulagée parce que je n'étais pas seule, découragée parce que ça ne semble pas avoir de fin.

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Mohamed Ali Ag Ahmed's avatar

Bonjour. Merci pour ce blog qui met en lumière les défis croissants auxquels sont confrontés les universitaires aujourd'hui, notamment l'augmentation exponentielle de la charge de travail, des attentes institutionnelles et du syndrome de l'imposteur. Cette réalité est indéniable et reflète une évolution systémique du milieu académique vers une culture de la surperformance et de la productivité à tout prix.

Malheureusement, comme vous le soulignez, le changement de cette culture profondément enracinée sera probablement lent et difficile. Les structures institutionnelles actuelles, les normes établies et les pressions externes contribuent à perpétuer cet état de fait. De plus, les tentatives de réforme se heurtent souvent à des résistances internes et à une inertie bureaucratique qui freinent les progrès significatifs.

Cependant, il est essentiel de continuer à plaider pour une transformation du milieu académique. Des initiatives collectives, soutenues par des membres influents de la communauté universitaire, peuvent progressivement conduire à une prise de conscience accrue et à des changements structurels. Bien que le chemin soit long, chaque effort pour promouvoir une culture plus saine et plus équilibrée dans le monde académique est un pas vers un avenir meilleur.

Mohamed Ali ag Ahmed

Chercheur à l'IU Sherpa

Prof. associé au DGEPS/ESP/UdM

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