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« On ne le surmonte jamais, il change simplement d’orientation » : c'est la même chose qu'on m'a répondu quand j'ai demandé, à blague, à un de mes directeurs de postdoc, si ça s'arrêtait une jour cette impression qu'on pourrait être démasquée à tout moment. J'étais à la fois soulagée et découragée par la réponse. Soulagée parce que je n'étais pas seule, découragée parce que ça ne semble pas avoir de fin.

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Il est triste que le syndrome de l'imposteur soit encore si répandu en tant que norme dans le monde universitaire et ailleurs. D'où l'importance à la fois d'en parler, mais aussi de partager des approches avec nos étudiants et nos collègues sur la façon de faire les choses différemment et de réduire ainsi la pression indue, quelque chose qui peut être destructeur à la longue.

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Have you read “The Certainty Illusion” by Timothy Caulfield?

He has an entire segment talking about predatory journals and the pressure you allude to for academics to publish at a frenetic rate to maintain or establish relevance. As well as the proclivity of “bad science” that gets published for publishing sake - it’s a feed back loop - that then gets picked up by the uninformed and touted as scientific fact to support all manner of mindless advocacy for either “product” or “perspective” (think Covid days). He then talks about zombie articles, that can’t seem to “die” even long after the retractions - it’s pretty fascinating to a layman like me and weaves into all areas of the social dilemma you are writing about -

I’d be curious to hear your thoughts as an academic on his writing.

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Hi Avery, no I've not read Tim's book but I've followed his work over the years - he was on my PhD supervisory committee! - and greatly appreciate his public outreach in defense of good science and fighting bad science. The fake journals are a real plague and also destructive to those of us promoting open access journals and publishing. For more reading on integrity and responsible conduct of research, check out the Embassy of Good Science: https://embassy.science/wiki/Main_Page

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I think his book “certainty illusion” will resonate for you - I learned a TON (I work for academics and doctors) but I’m not one myself

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What I particularly love about Tim's work is his excellence in knowledge transfer, his ability to make complex topics accessible to a broad audience - it's a real talent.

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Bonjour. Merci pour ce blog qui met en lumière les défis croissants auxquels sont confrontés les universitaires aujourd'hui, notamment l'augmentation exponentielle de la charge de travail, des attentes institutionnelles et du syndrome de l'imposteur. Cette réalité est indéniable et reflète une évolution systémique du milieu académique vers une culture de la surperformance et de la productivité à tout prix.

Malheureusement, comme vous le soulignez, le changement de cette culture profondément enracinée sera probablement lent et difficile. Les structures institutionnelles actuelles, les normes établies et les pressions externes contribuent à perpétuer cet état de fait. De plus, les tentatives de réforme se heurtent souvent à des résistances internes et à une inertie bureaucratique qui freinent les progrès significatifs.

Cependant, il est essentiel de continuer à plaider pour une transformation du milieu académique. Des initiatives collectives, soutenues par des membres influents de la communauté universitaire, peuvent progressivement conduire à une prise de conscience accrue et à des changements structurels. Bien que le chemin soit long, chaque effort pour promouvoir une culture plus saine et plus équilibrée dans le monde académique est un pas vers un avenir meilleur.

Mohamed Ali ag Ahmed

Chercheur à l'IU Sherpa

Prof. associé au DGEPS/ESP/UdM

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Bonjour Mohamed Ali,

Je suis tout à fait d'accord ! Nous sommes confrontés à des problèmes structurels, comme le manque de financement, mais aussi à un contexte social plus large de culture néolibérale de responsabilité actuarielle. Tout cela nous pousse à documenter davantage, à faire plus, mais sans nécessairement les ressources supplémentaires. Je pense qu'une partie du changement doit se faire en discutant avec les collègues et les cadres supérieurs et en reconnaissant que nous atteignons des points de rupture. Nous ne pourrons peut-être pas obtenir des budgets plus importants, mais collectivement, nous faisons pression pour ramener les attentes à un niveau plus raisonnable. Mais je reconnais aussi que ce sera difficile et lent.

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