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Apr 9Liked by Bryn Williams-Jones

Dans le mille!

Il est parfois même compliqué de bien comprendre certaines modifications de termes.

Pour anecdote: lors d'une réunion interdisciplinaire d'un projet de santé environnementale, je me suis vu reprocher par une collègue de sciences sociales (je suis toxicologue) d'utiliser le terme de "participants diabétiques" parce qu'il était stigmatisant et de devoir dire "participants souffrant de diabetes"... je suis très ouvert d'esprit, mais je n'ai toujours pas compris la différence (et ce, malgré, mon statut de "personne souffrant d'hypertension" ;-) )

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Ces critiques linguistiques sont si malavisées parce qu'elles comprennent mal la nature du problème, ou pire encore, cachent intentionnellement le vrai problème derrière la critique des choix linguistiques. Nous n'éliminerons pas le diabète en changeant la terminologie, et cela ne vous aidera pas, en tant que toxicologue, à mieux identifier les multiples facteurs environnementaux qui y contribuent... mais cela détourne astucieusement le débat de ce qui est important, et même de s'occuper des injustices auxquelles sont confrontées les personnes atteintes de diabète. Dans un prochain billet, j'aborderai certaines de ces guerres linguistiques qui me rendent fou. Une de mes bêtes noires est l'écriture inclusive en français (beaucoup moins problématique en anglais où la plupart des choses sont neutres et non genrées) qui est 1) laide, 2) non inclusive pour les personnes comme moi qui sont dyslexiques (ou celles qui sont dyspraxiques, etc.), et 3) qui rend le texte illisible... au lieu de combattre le sexisme à la racine.

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