A Much-Needed Recharge / Une recharge bien méritée
Find spaces to get your energy back / Trouvez des espaces pour retrouver votre énergie
La version française de ce texte figure ci-dessous
For the recent Canadian Thanksgiving, which is in mid-October, my family and I got out of town for a much-needed long weekend at our cottage in the Outaouais. The Fall colours were at their height, a glorious mix of orange, red, and yellow, with golden sunlight filtering through the trees. The weather was perfect – sunny all weekend with crisp temperatures in the morning (4C) and highs of 10-12C in the afternoon. So, we made the most of the opportunity and went for two 10km walks on nearby trails, one of which we’d only recently discovered.
On the way back from our second walk, I told my wife how much I needed this outing, and how I felt it boost my morale. I explained that I wasn’t feeling down, just very tired. And this weekend, walking in the fresh air and immersing ourselves in the beauty of the Quebec countryside, was the recharge that I very much needed.
Fall is always busy, filled as it is with lots of meetings, the writing of numerous letters of recommendation, teaching, grant submissions, etc. And this one feels a bit more busy than usual, because I’m teaching a PhD seminar (and loving it!) and presiding three hiring committees, along with all the other activities that occupy a professor and department director. September went by fast, and I was good at limiting my commitments and thus keeping (mostly) to planned deadlines, so feel less stressed than previous autumns. I’ve also kept to my rule of not working evenings or weekends, and saying “No” to opportunities because I knew that I would have a very full term. But I was still tired.
I’m a high energy person, passionate and enthusiastic about different aspects of my professional and personal lives; so when I take on a task or responsibility, I invest myself completely. While an asset for many aspects of my life, the obsessive part of my personality can also be highly energy consuming. I’ve learned over the years, and this is a lesson I sometimes have to relearn, that to stay balanced and able to carry out all my professional (and personal) responsibilities at the level I expect, I need side-projects or hobbies that force me to disconnect my academic brain and shift my attention to other domains.
The martial arts are important for me because of the physical and mental challenge they demand; when I’m at the karate dojo and doing kata or practicing bunkai (applications), or doing coordination drills, I cannot think about anything else but the physical sensation of the particular action or technique. I invariably arrive home after karate class physically tired but mentally relaxed. And I then sleep like a baby.
Similarly, writing this blog is an important creative and intellectual outlet for all the ideas that are bouncing around in my head – when I write, the experience is cathartic. And it is extremely cheap psychotherapy as it allows me to externalize emotionally burdensome ideas, making them subject to rational analysis and creating a critical distance. Both the creative aspect and the concretization of ideas give me real pleasure, and the completion of a post a sense of accomplishment and the desire to continue writing and sharing.
To come back to my weekend walk in the countryside where we were overjoyed by seeing the Fall colours at their peak, I was wondering what made this experience so different from the long walks that my family and I do around Montreal. During these city walks, which are a regular part of our weekly routine, we do similar distances and walk and talk, but they are more maintenance than relaxing or energizing. In part, this is because we’ve done these walks so many times; and we’re on sidewalks, with the ever-present ambient noise and bustle of the city. And while Montreal has many interesting neighbourhoods and numerous green spaces to explore, each with their own aesthetic, for me this is not the same as being out in the countryside.
The beauty of the Fall colours, the sound of the leaves and pine needles crunching underneath our feet, and the crisp air of early afternoon combined to provide an aesthetic experience unlike any I have when walking in the city. And while we crossed quite a few groups of people also enjoying the day, we largely had the trails to ourselves. This experience had a profound effect on me – it gave me the recharge I needed. And it got me thinking about those spaces that allow me to regain my energy, that is, karate, blog writing, and walking in the countryside, which is good for my health and proven to reduce stress and anxiety.
The take-away message from this reflection, if there is one, is to find those spaces that allow you to recharge, and then make time for them in your busy life. I know I will.
À l’occasion de la récente Action de grâces canadienne, qui a lieu à la mi-octobre, ma famille et moi sommes sortis de la ville pour un long week-end bien mérité à notre chalet dans l’Outaouais. Les couleurs d’automne étaient à leur apogée, un magnifique mélange d’orange, de rouge et de jaune, avec la lumière dorée du soleil filtrant à travers les arbres. Le temps était parfait – ensoleillé tout au long du week-end, avec des températures fraîches le matin (4 °C) et des pointes de 10 à 12 °C l’après-midi. Nous avons donc profité de l’occasion pour faire deux balades de 10 km sur les sentiers des environs, dont l’un que nous venions de découvrir.
En revenant de notre deuxième balade, j’ai dit à ma femme à quel point j’avais besoin de sortir et à quel point cela me remontait le moral. J’ai expliqué que je ne me sentais pas déprimé, mais simplement très fatigué. Et ce week-end, en marchant au grand air et en nous immergeant dans la beauté de la campagne québécoise, a été la recharge dont j’avais vraiment besoin.
L’automne est toujours très chargé, avec ses nombreuses réunions, la rédaction de nombreuses lettres de recommandation, l’enseignement, les demandes de subventions, etc. Et cette fois-ci, c’est un peu plus chargé que d’habitude, parce que j’enseigne un séminaire de doctorat (et j’adore ça!) et que je préside trois comités d’embauche, en plus de toutes les autres activités qui occupent un professeur et un directeur de département. Le mois de septembre est passé vite, et j’ai bien réussi à limiter mes engagements et donc à respecter (en grande partie) les échéances prévues, ce qui fait que je me sens moins stressé que les automnes précédents. J’ai également respecté ma règle de ne pas travailler le soir ou le week-end, et de dire “non” aux opportunités parce que je savais que j’aurais un trimestre très chargé. Mais je suis toujours fatigué.
Je suis une personne pleine d’énergie, passionnée et enthousiaste pour les différents aspects de ma vie professionnelle et personnelle; par conséquent, lorsque j’accepte une tâche ou une responsabilité, je m’y investis totalement. Bien qu’il s’agisse d’un atout pour de nombreux aspects de ma vie, le côté obsessionnel de ma personnalité peut également être très énergivore. J’ai appris au fil des ans, et c’est une leçon que je dois parfois réapprendre, que pour rester équilibré et capable d’assumer toutes mes responsabilités professionnelles (et personnelles) au niveau que j’attends, j’ai besoin de projets secondaires ou de passe-temps qui m’obligent à déconnecter mon cerveau académique et à déplacer mon attention vers d’autres domaines.
Les arts martiaux sont importants pour moi en raison du défi physique et mental qu’ils représentent; lorsque je suis au dojo de karaté et que je fais des katas, que je pratique des bunkai (applications) ou que je fais des exercices de coordination, je ne peux penser à rien d’autre qu’à la sensation physique de l’action ou de la technique en question. Après un cours de karaté, je rentre invariablement chez moi physiquement fatigué, mais mentalement détendu. Et je dors comme un bébé.
De même, écrire ce blogue est un exutoire créatif et intellectuel important pour toutes les idées qui se bousculent dans ma tête – lorsque j’écris, l’expérience est cathartique. C’est aussi une psychothérapie très bon marché, car elle me permet d’extérioriser des idées émotionnellement lourdes, de les soumettre à une analyse rationnelle et de créer une distance critique. L’aspect créatif et la concrétisation des idées me procurent un réel plaisir, et l’achèvement d’un billet, un sentiment d’accomplissement et l’envie de continuer à écrire et à partager.
Pour en revenir à ma balade de fin de semaine à la campagne où nous avons été ravis de voir les couleurs d’automne à leur apogée, je me demandais ce qui rendait cette expérience si différente des longues balades que ma famille et moi faisons à Montréal. Au cours de ces balades en ville, qui font partie de notre routine hebdomadaire, nous parcourons des distances similaires, nous marchons et nous discutons, mais elles sont plus axées sur l’entretien que sur la détente ou l’énergie. Cela s’explique en partie par le fait que nous avons fait ces balades si souvent, et que nous sommes sur les trottoirs, avec le bruit ambiant et l’agitation de la ville toujours présente. Et bien que Montréal possède de nombreux quartiers intéressants et de nombreux espaces verts à explorer, chacun avec sa propre esthétique, pour moi, ce n’est pas la même chose que d’être à la campagne.
La beauté des couleurs automnales, le bruit des feuilles et des aiguilles de pin crissant sous nos pieds et l’air frais du début de l’après-midi se sont combinés pour offrir une expérience esthétique différente de toutes celles que j’ai vécues lors de mes balades en ville. Et bien que nous ayons croisé quelques groupes de personnes profitant également de la journée, nous avions en grande partie les sentiers pour nous seuls. Cette expérience a eu un effet profond sur moi – elle m’a permis de me ressourcer. Elle m’a fait réfléchir à ces espaces qui me permettent de retrouver mon énergie, c’est-à-dire le karaté, l’écriture d’un blogue et la marche dans la nature, qui est bon pour ma santé et dont il est prouvé qu’il réduit le stress et l’anxiété.
Le message à retenir de cette réflexion, s’il y en a un, est de trouver ces espaces qui vous permettent de vous ressourcer et de leur consacrer du temps dans votre vie trépidante. Je sais que je le ferai.
Make some time in our busy life, c'est la clé, but it's sometimes so hard to do with all our responsabilities and challenges life gives us. Sing with my sister is my favorite way of relaxing. We sit, she plays guitar and I sing along in harmony. We breath when we sing, so important! We are in synch and sometimes in a space close to meditation and it is very soothing. Thanks so much to our parents who encouraged (and paid for) us to learn instruments and let us express ourselves through music when we were young, they endured a lot of noise for many years when we were at home, but they knew we were happy when we made them!